La vie religieuse

Ordre catholique, le carmel d'Ascq est rattaché à l'une des quatre fédérations carmélites de France : la fédération de Lisieux.
Dans les premiers couvents carmélites apparus au XVe siècle, la règle impose une vie vouée à la prière. Dès leur installation, les carmélites d'Ascq ouvrent leurs portes aux croyants lors des offices quotidiens.
En 1996, les carmélites quittent Ascq définitivement.

L'architecture

Le carmel constitue un modèle de l'architecture brutaliste. Sur le terrain donné par le comte de Montalembert à l'association Kerith, Philippe Lepère s'inspire de Le Corbusier pour réaliser 500 m² de modules de béton peints en blanc.
Les locaux, prévus pour accueillir 22 soeurs, sont surélevés de 80 cm pour symboliser le détachement terrestre des religieuses et pour s'adapter au terrain. La chapelle est placée au centre. La prairie devient parc, avec roseraie et oratoire de verdure.
En 1989, le carmel s'agrandit d'un atelier de dorure et de locaux dédiés à l'entretien du linge.

Ancien Carmel d'Ascq

Extrait du permis de construire, 1972, Archives municipales de Villeneuve-d'Ascq, 340W51

Un espace d'exception protégé

En 1997, une famille d'architectes s'installe dans les parties communes : réfectoire, chapelle et lieux de prières. Trois familles achètent les bâtiments situés dans le parc, convertis en habitations.
Les architectes réhabilitent le carmel dans le respect du projet d'origine, puis demandent son classement aux monuments historiques. L'inscription à l'Inventaire supplémentaire des façades et toitures est prononcée le 21 novembre 2001.

Carmel d'Ascq

Chapelle, photo ville de Villeneuve-d'Ascq, 2007

Le saviez-vous ?:

Autre réalisation de Philippe Lepère à Villeneuve-d'Ascq : l'hôtel de ville