Le cancer du col de l’utérus, c’est quoi ?
Le cancer du col de l’utérus est provoqué par des virus appelés papillomavirus humains (HPV). Ces virus présents sur les tissus et les muqueuses se transmettent le plus souvent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration. Il s’agit de l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente. La plupart des hommes et des femmes seront infectés par ce virus au cours de leur vie. Le préservatif ne permet pas de s’en protéger complètement.
Dans environ 90 % des situations, l’infection à HPV disparaît spontanément dans les deux ans, mais il arrive que cette infection persiste et provoque des lésions qui, si elles ne sont pas traitées, peuvent évoluer vers un cancer 10 à 20 ans après l’infection.
Face à ce cancer, il y a deux moyens complémentaires d’agir :
- la réalisation d’un test de dépistage pour les femmes tous les 3 ans entre 25 et 29 ans, après 2 tests normaux réalisés à un an d’intervalle, puis tous les 5 ans entre 30 et 65 ans ;
- la vaccination contre les HPV pour les garçons et les filles entre 11 et 14 ans. Elle peut également être proposée en rattrapage jusqu’à 19 ans inclus.
Le dépistage, à quoi ça sert ?
Le dépistage permet de repérer le plus tôt possible d’éventuelles lésions précancéreuses au niveau du col de l’utérus, de les surveiller ou de les soigner et ainsi, de prévenir l’apparition d’un cancer. Grâce au dépistage, 90% des cancers du col de l’utérus pourraient être évités.
Plus un cancer du col de l’utérus est détecté tôt, moins les soins seront lourds et plus ils permettront de préserver la fertilité.
Le dépistage, c’est quand ?
La fréquence du dépistage varie selon votre âge :
- de 25 à 29 ans : il est recommandé de réaliser deux examens cytologiques à un an d’intervalle, puis 3 ans plus tard si le résultat des deux premiers tests est normal ;
- de 30 à 65 ans : il est recommandé de réaliser un test HPV-HR tous les 5 ans, à débuter 3 ans après le dernier examen cytologique normal ou dès 30 ans en l’absence de dépistage antérieur.
Quel que soit votre âge, soyez attentive à l'apparition de signes inhabituels et, le cas échéant, consultez votre médecin traitant, un gynécologue ou une sage-femme.